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🎥 Intention de mise en scène</summary Le film s’inscrit dans une lenteur assumée, presque méditative. Chaque plan laisse au spectateur le temps d’entrer dans la matière : l’eau, la lumière, le souffle. Les silences ont la même valeur dramatique que les sons. Le récit progresse par résonance, non par action.</p> Les mouvements sont rares, toujours organiques : glissements lents, travellings discrets, respirations à l’épaule. L’image respire avec les personnages. La caméra observe plus qu’elle ne raconte. Optiques & texture Utilisation privilégiée du <b>35 mm</b> et du <b>50 mm fixe</b> pour leur rendu proche du regard humain. Diffusion douce (Tiffen Black Pro-Mist 1/4) et filtres ND pour préserver les hautes lumières au bord de l’eau. Polarisation légère sur les scènes du lac afin d’accentuer la dimension miroir. Colorimétrie inspirée du cinéma argentique (Kodak 5219), avec une dominante bleutée pour l’hiver et dorée pour l’été. Le design sonore est moteur du récit : le souffle du briquet, les clapotis, la respiration, deviennent leitmotiv. Recherche d’une lumière : la sensation avant la compréhension. Les reflets d’eau, la brume, le contre-jour servent à exprimer l’incertitude du souvenir. Chaque changement de saison correspond à une mutation intérieure de l’image : du froid métallique à la chaleur diluée. La mise en scène repose sur des motifs récurrents (miroir, eau, souffle, clope, reflet) agencés selon un principe de symétrie. L’image devient mémoire, la mémoire devient matière. À la fin, tout se replie dans le reflet — celui du lac ou du bar, impossible à distinguer.
🎭 ACTING Victor jeune (Antonin Pichon) — timide / “tueur” symbolique ----------------------------------------------------------- Intérieur du rôle Observe, retient, respire peu. Il aime la lumière de Mathias sans savoir quoi en faire. À jouer (très fin) – Regards longs puis fuite, gestes interrompus, mains hésitantes. – Corps légèrement fermé, souffle court qui s’allonge au lac. À ne pas jouer – Pas de jalousie visible, pas de “crise”, pas d’aveu. L’événement de nuit Basculement silencieux : immobilité, absence de geste. On ne montre pas l’action ; on montre l’après. Clé de jeu Sincérité du déni — jamais la culpabilité affichée. Fred (Victor âgé — Frédéric Radepont) — Note au comédien --------------------------------------------------------- Version de jeu (respiration) Paris, hiver. Café, bruits et souffle. La cuillère devient vague ; la lumière devient reflet. Été. Lac vert. Mathias nage ; Victor regarde. Le lien existe dans les silences. Nuit. Mathias entre dans l’eau. Hors champ. La valse mélancolique commence. Retour au café. Tu termines : « Je crois qu’il... » Clé : tu peux reformuler. Respiration, silences, musicalité. Doux, sans affect. Quand tu te tais, le son finit la phrase. LE LAC – NOTE À FRED (Victor âgé)
👥 BESOINS HUMAINS — Équipe & échéances (calendrier réel) ────────────────────────────────────────────────────────────── 1️⃣ Maintenant → Déc 2025 — Verrouiller l’ossature • Producteur·rice exécutif·ve (Spectra Media) — budget, contrats, assurances, autorisations (mairie / Parc / drone). À signer avant 15 déc. • 1er assistant·e réal — plan de travail, call-sheets, coordination. Dès maintenant. • Chef op (DoP) — langage 24/35/50 mm (+macro 85), plans longs, diffusions soie. À confirmer avant 15 déc. • Ingénieur·e du son (binaural / hydrophones) + perchman — grammaire souffle/eau/métal, mix 5.1 + binaural. Avant fin déc. • Régisseur·se général·e — hébergements, véhicules, sécurité eau. Avant fin déc. • Storyboard / scripte visuel·le — shot-list fidèle aux “plans longs / glissements lents”. Dès maintenant. 2️⃣ Jan → Mars 2026 — Pré-production & repérages • Gaffer + électros — repérages lac/clairière/café, contre-jours dorés (été) vs gris/bleu (hiver). • Machinistes — trépied/slider, glissements lents; coordination drone. • Déco / accessoires — doublons objets “son” (cuillères, cartes, briquets) + continuité. • Costumes / HMC — 1990s au lac/clairière; 2010s au café; peau/eau flatteuses. • Régie sécurité eau — périmètre rive, couvertures, talkies; maître-nageur local. 3️⃣ Févr 2026 — Tournage Café (Fred / Victor 50 ans) • Comédien : Frédéric Radepont — notes de jeu “souffle/cuillère, récit qui ment”. • Équipe image complète (DoP, 1er/2e AC, gaffer, machino) — lumière froide, reflet vert tasse. • Équipe son (ingé + perche) — proximité tasse/porcelaine, rumeur terrasse. • Régie — autorisation terrasse parisienne, habillage années 2010. 4️⃣ Avril → Juin 2026 — Lac / Clairière (Maxime & Antonin) • Comédiens : Maxime Dauney (Mathias), Antonin Pichon (Victor jeune) — tournage prévu mai-juin (Maxime 3 jours max). • Opérateur·rice drone certifié·e + assistant — Inspire 3 / X9, plans miroir & aube. • Équipe image — optiques 24/35/50 (+macro 85), contre-plongées flatteuses sur Mathias, plans longs. • Équipe son — hydrophones au lac, prises souffle/respiration, wildtracks herbes/campagne. • Régie — sécurité eau, serviettes/plaids, itinéraires accès clairière/lac. 5️⃣ Juil → Août 2026 — Post-production • Monteur·se image — rythme contemplatif, coupes guidées par le son/vent. • Sound designer / mixeur·se — souffle inversé, 5.1 + binaural; référence The Substance. • Étalonneur·se — été vert/or, hiver gris/bleu, diffusion douce. • Graphiste — affiche + teaser festivals. Fin août prêt. 6️⃣ Sept → Déc 2026 — Festivals & diffusion • Chargé·e de diffusion — envois DCP/ProRes, sous-titres si besoin. • Attaché·e de presse — presse locale & culture. • Community manager — site + réseaux; cut teaser. • Festival Chéri Chéri — deadline : 31 août 2026 (à vérifier). 🔧 Sous-catégorie “Technique” — postes à pourvoir par priorité • Priorité immédiate (déc 2025) : DoP • Ingé son (binaural/hydro) • 1er AD • Régie générale. • Avant repérages (jan-mars) : Gaffer + électros • Machinistes • Déco/props • Costumes • HMC. • Avant tournage (avr-mai) : 2e AC/DIT (sauvegardes 4K RAW) • Opérateur·rice drone certifié·e + assistant • Sécurité eau. • Post-prod (juin-août) : Monteur·se image • Sound designer/mixeur·se • Étalonneur·se • Graphiste (affiche/teaser).
💶 BUDGET (3 jours — estimation 4,9–6,1 k€) ──────────────────────────────────────────── Image — caméra / optique / support : 700–1 050 € Drone — opérateur + Inspire 3 : 500–800 € Lumière — réflecteurs / diffusion + HMI : 300–500 € Son — F6, hydrophones, binaural, perche : 350–550 € Assurances — RC + matos : 250–380 € Régie — hébergements / repas : 700–1 050 € Transports — VL / péages : 220–360 € Autorisations — mairie / parc / café / drone : 120–220 € Défraiements — comédiens / tech : 500–800 € Post-prod — montage / mix / étalo : 900–1 200 € Imprévus (≈10 %) : 360–500 € Total cible : 4,9 k€ → 6,1 k€
🎬 CAST — Distribution principale ────────────────────────────────── Frédéric Radepont — Netflix / Canal+ Rôle : Victor âgé Maxime Dauney — Armani, Gucci (Success) Rôle : Mathias Antonin Pichon — Rôle : Victor jeune
📞 CONTACTS ────────────────────── Vincent Letort 📧 vincentbastille100@gmail.com 📱 06 59 98 67 50
🎥 DÉCOUPAGE FINAL — LE LAC (plans, optiques, distance, lumière) ─────────────────────────────────────────────── 1. BAR (HIVER) — Victor âgé • Plan 1 — Victor assis en terrasse d’un bar parisien. Café sans vapeur devant lui. • Plan 2 — Main de Victor : tremblement discret quand il rallume le briquet. Le son du cliquet devient motif. • Plan 3 — Miroir derrière le bar : lumière floue, silhouette d’un homme immobile. • Plan 4 — Plan large : Victor seul, terrasse vide, extérieur flou et froid. • Plan 5 — Plan serré sur son regard. Dans la pupille : un éclat d’eau, imperceptible. 2. LAC (ÉTÉ) — Mathias nage • Plan 1 — Drone vertical : surface du lac, mouvement lent, symétrique. • Plan 2 — Plan fixe sur Victor jeune, assis sur le ponton. Il regarde longtemps. • Plan 3 — Contre-plongée depuis Victor : Mathias émerge, éclabousse, lumière d’argent. • Plan 4 — Victor jeune tente d’allumer sa cigarette pour éviter le regard de Mathias. • Plan 5 — Plan large : deux silhouettes minuscules sur la rive. Vent, immobilité. 3. BORD DU LAC — Rencontre • Plan 1 — Mathias sort de l’eau, ruisselant. Serviette qui glisse, vapeur légère. • Plan 2 — Victor essaie d’allumer sa clope. Silence, respiration. • Plan 3 — Mathias tend le bras. Le feu jaillit. • Plan 4 — Plan serré : visages côte à côte. Ni regard, ni mot. • Plan 5 — Plan large : lac en fond, deux corps immobiles. Temps suspendu. 4. CLAIRIÈRE — Jeu de cartes • Plan 1 — Cartes sur une nappe tachée. Soleil filtré par les feuilles. • Plan 2 — Mathias rit. Plan contre-jour. Rire devient souffle. • Plan 3 — Un intrus s’approche, ombre avant le visage. • Plan 4 — Gros plan sur les mains : une carte reste posée. • Plan 5 — Plan général : silence. Le vent se lève. Mathias s’éloigne. 5. ERRANCE DE MATHIAS — Nature • Plan 1 — Champ d’herbes hautes. Caméra épaule à distance. Soleil doré. • Plan 2 — Les herbes frôlent ses mains. Bruit de soie. • Plan 3 — Plan serré : visage de Mathias, absorbé. • Plan 4 — Contrechamp : l’oiseau mort. Rouge et noir dans le vert. • Plan 5 — Plan fixe : Mathias reste debout. Souffle de vent. Cut brutal. 6. RETOUR AU BAR — Écho • Plan 1 — Même cadre que la scène 1, lumière plus jaune. • Plan 2 — Victor fixe le miroir. Buée qui se reforme. • Plan 3 — Silhouette floue derrière lui. Il ne se retourne pas. • Plan 4 — Le briquet tombe. Petit bruit métallique. • Plan 5 — Reflet : flamme vacille dans la condensation du verre. 7. MAGASIN DE FRIPES — Détente avant rupture • Plan 1 — Portant de vêtements, plans serrés. Textures et tissus. • Plan 2 — Mathias tend une veste à Victor. Sourire doux. • Plan 3 — Miroir fissuré : deux visages, un seul regard. • Plan 4 — Plan d’ensemble : lumière ocre, ventilation légère. • Plan 5 — Main de Mathias effleurant l’épaule de Victor. 8. FÊTE — La friction • Plan 1 — Flashs bleus et rouges. Corps en mouvement. • Plan 2 — Mathias danse. Caméra très proche. • Plan 3 — Victor regarde, à moitié dans l’ombre. • Plan 4 — L’intrus approche. Mains qui se frôlent. • Plan 5 — Coupure de la musique. Regard vide entre Victor et Mathias. SCÈNE 8bis — Danse (fête) : chorégraphie improvisée • Intention — Une improvisation guidée : cercle → lignes → duos/trios. Aucun dialogue. • Musique (temp) : “Sidreal” (96–100 BPM) ~70–90 s, coupure nette. • Canevas : Cercle (0:00–0:20) → Lignes (0:20–0:45) → Éclatement (0:45–1:10) avec “freeze”. • Caméra : steadicam/épaulé + slider ; 24/35/50/85 mm. • Lumière : ambre doux + bleu nuit, guirlandes, haze légère. • Découpage (8 plans) : mains (50), trav latéral (35), entrée cercle (24–35), demi-profil Mathias (50), face Victor (85), duo éclair (35), top-shot (24), close Mathias (85). • Dramaturgie muette : micro-jalousie (Intrus↔Victor), contact furtif, fin sur cut dur. • Répétition : 15 min marquage, 2 prises complètes + inserts. • Sécurité : pas de lift haut, baskets, zone 6×6 m ruban, pas d’alcool réel. 9. EAU MIROIR — Disparition • Plan 1 — Plan fixe : lac sans vent, symétrie parfaite. • Plan 2 — Mathias avance dans l’eau, lentement. • Plan 3 — Vue en plongée : silhouette se déforme. • Plan 4 — Plan sous l’eau : reflets fragmentés. • Plan 5 — Plan final : l’eau devient miroir noir. Silence total. 10. FINAL — La boucle • Plan 1 — Retour bar. Le verre, le briquet, la buée. • Plan 2 — Victor ferme les yeux. Le son du souffle devient musique. • Plan 3 — Eau du lac superposée au miroir du bar. • Plan 4 — Flamme qui s’éteint. Valse lente. • Plan 5 — Noir total. Silence.
C📌 Résumé & Fiche technique Résumé narratif Victor, 50 ans, se souvient d’un été au lac lorsqu’il avait une vingtaine d’années. Mathias était beau. Libre. Il l’aimait, sans le dire. Le souvenir est doux, presque doré. Mais la mémoire ment. La nuit, Mathias entre dans l’eau et n’en revient pas. Victor ne se souvient pas du meurtre — seulement du désir.
Équipe & besoins partenaires Confirmés Réalisation/écriture : Vincent Letort — Interprètes : Frédéric Radepont (Victor 50 ans), Maxime Dauney (Mathias), Antonin Pichon (Victor jeune). À recruter Chef op (DoP), ingénieur·e du son (binaural / hydrophones / sound design immersif), perchman, gaffer, machiniste, 1er/2nd assistant·e réal, déco/accessoires, maquillage/coiffure, régie, opérateur·trice drone.
🎞️ FICHE TECHNIQUE — LE LAC ────────────────────────────────────── Titre : LE LAC Durée : ~20 min (dont ~4 min de générique sonore) Genre : Court métrage — fiction poétique Réalisation / Scénario : Vincent Letort Production : Spectra Media (Le Mans) Image : 4K RAW — 1.85 — 25 fps — Blackmagic URSA Mini Pro 12K Drone : Inspire 3 + Zenmuse X9 Optiques : 24 / 35 / 50 mm + macro 85 mm Son : Zoom F6 — hydrophones — binaural — perche Lieux : Lac & forêt de Sillé-le-Guillaume (Sarthe) / Spay + café parisien ou manceau à l'allure parisien (Le pilier rouge) Période de tournage : 3 jours — été (fenêtre météo) Budget estimé : ≈ 4,9 – 6,1 k€ Diffusion visée : Festivals / Arte Shorts / plateformes culture
🎞️ L’HISTOIRE — LE LAC ────────────────────────────────────── Paris, hiver. Fred, la cinquantaine, fume à la terrasse d’un café. Sa voix calme semble raconter un souvenir heureux. Il parle à une femme qu’on ne voit presque pas, mais ses mots s’adressent davantage à lui-même. Autour, les bruits du café — tasses, souffle, circulation — se fondent dans le vent. Le tintement d’une cuillère devient vague, la lumière dans le café devient reflet d’eau. Le film bascule dans un autre temps. Été. Un lac vert, silencieux. Mathias nage seul, libre, lumineux, presque irréel. Victor, jeune, l’observe depuis la rive. Il l’admire, le désire peut-être, sans jamais oser le dire. Mathias joue avec cette ambiguïté, entre bienveillance et distance. Tout est retenu : un clin d’œil, une main frôlée, un rire étouffé. Leur lien existe entre les silences. Le film avance comme une mémoire fragmentée. Un été figé, sans drame apparent, mais traversé d’une tension invisible. Fred raconte ce souvenir avec douceur, comme s’il cherchait à se rassurer. « On s’est perdus de vue », dit-il. Mais ses silences sont trop longs, ses yeux trop fixes. Le son du lac revient dans sa tasse, la cuillère recommence à tourner : c’est le passé qui insiste. Puis vient la nuit. Victor est seul sur la rive. Mathias, calme, se déshabille et entre dans le lac. L’eau le recouvre lentement. Victor reste immobile, comme vidé de lui-même. Le bruit de l’eau s’étire, devient valse mélancolique. C’est la musique du déni, du souvenir qui refuse de mourir. Retour au café. Fred termine son histoire, voix presque éteinte : « Je crois qu’il m’aime encore. » Son regard se perd dans le vide. Alors seulement, le spectateur comprend : Mathias n’a jamais disparu. Il est mort cette nuit-là. Et depuis, Fred répète le récit pour ne plus s’en souvenir. Le lac devient le miroir de son inconscient : une surface calme où tout s’efface, et où chaque mot prononcé le ramène au bord du vertige. ────────────────────────────────────── 🎭 NOTE AU COMÉDIEN ────────────────────────────────────── Fred, Victor à 50 ans n’explique pas son passé : il le rejoue à travers le récit. Ce qu’il raconte est sincère pour lui, même si la vérité nous échappe. Tu n’as pas à jouer la culpabilité — joue la sincérité d’un homme qui croit à son histoire, même si cette histoire ment. Ton texte est là pour amorcer la mémoire, pas pour la décrire. Tu peux adapter tes mots, reformuler si besoin, tant que la respiration et la musicalité restent intactes : des phrases suspendues, calmes, parfois interrompues, comme une pensée qui cherche son équilibre. Entre chaque phrase, le son et l’image prennent le relais. Quand tu te tais, la valse commence. C’est la mémoire sonore qui parle à ta place. Ta voix doit être douce, sans affect. Presque comme si tu lisais une lettre à quelqu’un que tu n’as jamais envoyée. Ta partenaire (au café) ne te juge pas, elle t’écoute — mais son écoute t’oblige à te confronter à ce que tu fuis. Tu lui parles, mais c’est à Mathias que tu réponds. Chaque retour à Paris est une respiration faussement paisible. Le bruit du café agit comme un masque, et derrière ce masque, tout remonte : le vent du lac, la respiration, la valse. Plus le film avance, plus ton langage se désagrège. À la fin, les mots ne suffisent plus, et c’est ton souffle, ton regard, et le son du monde qui terminent la phrase à ta place. Tu n’as pas à tout dire. Tu dois juste être présent au moment où le monde se met à parler pour toi. ────────────────────────────────────── 🎞️ RÉFÉRENCES ────────────────────────────────────── • Le Talentueux Mr Ripley (Anthony Minghella, 1999) — fascination amoureuse, beauté destructrice, duplicité émotionnelle. • A Tale of Two Sisters (Kim Jee-woon, 2003) — structure mentale, souvenir réinventé, déni protecteur. Le Lac s’inscrit entre ces deux lignes : la passion qui ronge, et la mémoire qui ment pour continuer à vivre. La valse mélancolique agit comme fil conducteur : un mouvement cyclique, presque respiratoire, entre amour, perte et oubli.
🎬 LE LAC un film de Vincent Letort ⚠️ NE PAS PARTAGER !!!
🎬 LE FILM — LE LAC ────────────────────────────────────────────── 📖 SYNOPSIS Victor, 50 ans, se souvient d'une journée particulière au lac où il a passé un week end avec Mathias. le souvenir d’un été qui ne passe pas. Une nuit, Mathias entre dans l’eau et ne remonte plus. Ici, le Son tient le récit, le silence avoue. ────────────────────────────────────────────── 🪶 SCÉNARIO & INTENTION *Le Lac* explore la **mémoire qui ment**. Fred raconte un amour réécrit. L’eau, le vent, le souffle, le tintement d’une cuillère guident la narration. L’image respire ; le film doit pouvoir être *vu les yeux fermés.* • Années 1990 — Bord de lac / maison de vacances • Écriture : plans longs, gestes retenus, lumière qui respire
🎥 NOTE TECHNIQUE — LE LAC (révisée selon configuration Cité du Film) ────────────────────────────────────────────── 📸 IMAGE Caméra principale : Sony FX6 – plein format, rendu organique proche pellicule Objectifs : DZO Vespid T2.1 — 25 / 35 / 50 / 75 / 90 mm macro Format : 4K RAW — 1.85 — 25 fps Optiques clés par scène : • Bar (hiver) : 50–75 mm — intimité, chaleur de la flamme • Lac (été) : 35 mm — plan contemplatif, symétrie, silence • Clairière : 25 mm — vie, respiration, tension latente • Errance : 90 mm macro — matière, herbes, sang, isolement • Eau miroir : 35–50 mm — reflet, pureté, disparition • Final : 75 mm — flou poétique, introspection Drone complémentaire : DJI Inspire 3 (plans verticaux lents, symétrie lac). Mouvement : plans longs (10–20 s), glissements lents, cadres fixes traversés par le vent/l’eau. Lumière image : LUT douce DaVinci Resolve ; exposition fine ; flou poétique contrôlé. 💡 LUMIÈRE Sources : Nanlite FS‑150B ×3 + réflecteurs Manfrotto ; panneau LED souple bicolore pour les intérieurs. Approche : Été vert/or (diffusion soie, contre‑jours légers) ; Hiver gris/bleu (contraste doux). Intention : beauté maîtrisée — peau, eau, matière, reflets, brume ; halo doré sur peau humide ; grain constant sans ostentation. 🎧 SON Captation : MixPre‑6 II + micros DPA 2017 ; HF Deity pour dialogues ; Tentacle Sync ; casque HD25. Ambiances : hydrophones Aquarian ; binaural ; perche pour plans intérieurs. Grammaire : vent / souffle / eau / métal — morphing acoustique réel → mémoire. Mixage : Pro Tools + Neumann U87 + Genelec 5.1 ; 5.1 + binaural ; silence comme tension physique. 🎬 ACCESSOIRES & SÉCURITÉ Accessoires • Café (2015) : tasses porcelaine, cuillères métal, menu papier, smartphone noir, manteau, écharpe, journal. • Lac / Clairière (années 1990) : walkman, jeu de cartes, Zippo, bouteille verre, serviette, shorts 90s, sandales, chemise à carreaux (Victor), t‑shirt blanc (Mathias). Technique : ND variable, polar, diffusion soie, SSD / V‑Lock, DIT 3‑2‑1, trépied, matte box, perche HF, câbles étanches, gants néoprène, sacs étanches. Sécurité eau : talkies, périmètre rive, couvertures de survie, thermos, plaids, balises LED. Raccords : doublons objets “son” (cuillères, briquets, cartes) + photos continuité. 🎞️ NOTE TECHNIQUE IMAGE — Filmer Mathias (Maxime) Intention : présence solaire plutôt que psychologie ; la caméra “tombe amoureuse” en silence. Caméra : 35 / 50 / 90 mm macro + drone Inspire 3 ; glissements lents ; aucun mouvement explicatif. Lumière : naturelle ; diffusion soie ; contre‑jour doux ; halo doré (soir) / bleu froid (nuit). Rythme & montage : plans longs ; coupes guidées par le son et le vent ; chaque plan doit survivre seul. 🔁 POST‑PRODUCTION Image : DaVinci Resolve Studio + Eizo CG319X — étalonnage doux et naturel. Son : Pro Tools + Neumann U87 + Genelec 5.1 — mix immersif et spatial. Master : 4K ProRes HQ + DCP 5.1 / binaural.
📎 ANNEXES — NOTES DU RÉALISATEUR (INTÉGRALES) ────────────────────────────────────────────── 🎥 LE LAC – NOTE TECHNIQUE IMAGE : FILMER MATHIAS (Maxime) Vincent Letort – Réalisation ────────────────────────────────────────────── INTENTION GÉNÉRALE Mathias (interprété par Maxime) n’est pas un “personnage dramatique” au sens traditionnel. Il incarne une présence solaire, un état de lumière plus qu’une action. La caméra ne doit jamais chercher à le “suivre” ou à “définir” son comportement, mais à respirer avec lui, à le laisser exister dans le cadre. 🎯 Objectif : donner au spectateur l’impression que la caméra tombe amoureuse en silence. Tout dans la mise en image doit traduire cette fascination contenue, cette observation pudique. ────────────────────────────────────────────── CAMÉRA & MOUVEMENT Optiques principales : 35 mm et 50 mm fixes, rendu doux et organique, proche du regard humain. Plans larges sur le lac : drone vertical lent (Inspire 3 / Zenmuse X9). Plans moyens : caméra épaule stabilisée, respiration humaine. Plans serrés : macro 85 mm sur détails du corps, de l’eau, des gestes, sans érotisme forcé. Mouvements : glissements, travellings circulaires très lents, cadres fixes traversés par vent ou eau. Aucun mouvement explicatif — seulement la sensation d’une présence partagée. ────────────────────────────────────────────── LUMIÈRE Mathias doit toujours sembler baigné de lumière naturelle, sans contraste dur. Beauté = respiration de la lumière, non contrôle. Été : diffusion soie, réflecteurs or et argent doux. Fin d’après-midi : contre-jour léger, halo doré sur peau humide. Nuit : lumière bleue froide, liseré HMI pour isoler le corps du noir. Paris (Fred) : lumière grise et étouffée — contraste avec le lac. Le film entier doit respirer la mémoire du soleil — même quand il n’y en a plus. ────────────────────────────────────────────── DISTANCE & REGARD La caméra ne pénètre jamais l’espace intime de Mathias : elle l’approche, puis le laisse repartir. Filmer comme si on craignait de le déranger. Victor le regarde, la caméra regarde Victor, puis parfois oublie Victor pour suivre Mathias. Ce flottement crée la tension invisible du film. Aucun regard caméra : Mathias ne “joue” pas, il existe. Il laisse la lumière faire. ────────────────────────────────────────────── RYTHME & MONTAGE Plans longs (10–20 s), respirations naturelles. Pas de champ/contrechamp psychologique. Les coupes suivent le son et le vent, jamais l’action. Chaque image doit pouvoir exister seule, comme une photo-souvenir. Le montage doit préserver l’observation pudique : équilibre entre fascination et distance. ────────────────────────────────────────────── EN RÉSUMÉ Mathias est filmé comme une apparition familière, réelle mais déjà en train de disparaître. La lumière le caresse, l’eau le reprend, le vent le relie au hors-champ sonore. Rien n’est démonstratif, tout est écoute. La caméra ne capture pas Maxime : elle l’accompagne, le traverse, puis le laisse redevenir lumière.
🎬 PLAN DE TOURNAGE — Organisation & logistique (corrigé) ──────────────────────────────────────────────────────── ┌────────┬─────────────────────┬─────────────────────────────────────────────────────┬──────────────────────────────────────────────────────────────┬──────────────────────────────────────────────┬──────────────────────────────────────────────────────────────┬─────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────┐ │ Jour │ Lieu │ Scènes / Plans │ Acteurs │ Lumière / Moment │ Matériel principal │ Notes │ ├────────┼─────────────────────┼─────────────────────────────────────────────────────┼──────────────────────────────────────────────────────────────┼──────────────────────────────────────────────┼──────────────────────────────────────────────────────────────┼─────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────┤ │ K1 │ Café parisien │ Scène Café (plans 1 à 5) │ Frédéric Radepont (Victor) │ Hiver — lumière froide / matin voilé │ 35 mm / 50 mm + diffusion douce + micro café │ Prévoir autorisation terrasse, vapeur tasse visible, ambiance urbaine calme │ ├────────┼─────────────────────┼─────────────────────────────────────────────────────┼──────────────────────────────────────────────────────────────┼──────────────────────────────────────────────┼──────────────────────────────────────────────────────────────┼─────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────┤ │ Jour 1 │ Champ / campagne │ Traversée (plans 6 à 10) │ Maxime Dauney (Mathias) │ Fin d’après-midi — jour court, contre-jour chaud │ Drone + 35 mm / 50 mm + ND + diff │ Prévoir herbes hautes, sécurité tiques, ref souffle │ ├────────┼─────────────────────┼─────────────────────────────────────────────────────┼──────────────────────────────────────────────────────────────┼──────────────────────────────────────────────┼──────────────────────────────────────────────────────────────┼─────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────┤ │ Jour 2 │ Sous-bois → clairière│ Découverte de l’oiseau + partie de cartes (plans 11 à 20) │ Maxime Dauney (Mathias), Antonin Pichon (Victor jeune), + figurant │ Lumière fin de jour, diffusion 1/4, soleil tamisé │ 35 mm + 50 mm + macro 100 mm + réflecteurs │ Plumes + jeu de cartes double + insectes décor ; lumière or organique │ ├────────┼─────────────────────┼─────────────────────────────────────────────────────┼──────────────────────────────────────────────────────────────┼──────────────────────────────────────────────┼──────────────────────────────────────────────────────────────┼─────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────┤ │ Jour 3 │ Lac → rive → aube │ Disparition + silence + retour café / drone aube (plans 21 à 35) │ Antonin Pichon & Maxime Dauney (+ drone team) │ Golden hour → nuit bleue → aube grise / vent léger │ Drone Inspire 3 / X9, 35 mm / 50 mm ND + polar, Zoom H6 + LED soft │ Plan clé du film : prévoir répétition lumière + sécurité eau + post-VO “Je crois qu’il m’aime encore.” │ └────────┴─────────────────────┴─────────────────────────────────────────────────────┴──────────────────────────────────────────────────────────────┴──────────────────────────────────────────────┴──────────────────────────────────────────────────────────────┴─────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────┘
📅 PLANNING DES BÉNÉVOLES — 4 jours de tournage *LE LAC* ────────────────────────────────────────────────────────────── ┌─────────────┬──────────────────────────────┬──────────────────────────────────────┬──────────────────────────────────────────────┬────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────┐ │ Jour │ Lieu principal │ Acteurs concernés │ Équipe technique présente │ Tâches & objectifs │ ├─────────────┼──────────────────────────────┼──────────────────────────────────────┼──────────────────────────────────────────────┼────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────┤ │ Jour K — │ Café parisien │ Frédéric Radepont (Victor 50 ans) │ Vincent Letort (réal / caméra) │ Tournage scène “Café” : lumière froide • plan tasse • reflet vert • souffle • │ │ Hiver │ │ │ DoP / gaffer (1) • Ingé son (1) • Régie (1) │ ambiance urbaine • Sauvegarde rushs • repérage sonore prologue │ ├─────────────┼──────────────────────────────┼──────────────────────────────────────┼──────────────────────────────────────────────┼────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────┤ │ Jour 1 │ Champ / campagne │ Maxime Dauney (Mathias) │ Vincent (réal / image) • DoP / gaffer │ Scène “Traversée” : herbes hautes, vent, marche lente • plans macro main • │ │ │ │ │ • Ingé son • Régie │ plan large drone • Son : souffle + frottement • Repérage lac soir │ ├─────────────┼──────────────────────────────┼──────────────────────────────────────┼──────────────────────────────────────────────┼────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────┤ │ Jour 2 │ Sous-bois → clairière │ Maxime Dauney, Antonin Pichon │ Vincent (réal / image) • DoP • Ingé son • │ Scène “Clairière / oiseau / cartes” • jeu silencieux • création tension Victor ↔ │ │ │ │ (+ figurant) │ Régie • Assistant mise en scène │ Mathias • Plans 35 mm / macro 100 mm • enregistrement ambiances forêt │ ├─────────────┼──────────────────────────────┼──────────────────────────────────────┼──────────────────────────────────────────────┼────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────┤ │ Jour 3 │ Lac → rive → aube │ Maxime Dauney & Antonin Pichon │ Vincent (réal / caméra) • DoP • Ingé son │ Scène “Lac / disparition” • plans miroir, plongée, cri de froid/joie • Sécurité │ │ │ │ │ (hydro) • Drone • Régie (sécurité eau) │ eau • captation souffle inversé • drone aube + plan final voix off │ └─────────────┴──────────────────────────────┴──────────────────────────────────────┴──────────────────────────────────────────────┴────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────────┘ 🕓 Total équipe : 7 personnes max par jour (réal inclus). 🎧 Post-prod dès le lendemain : dérush, son, mix, teaser (1 semaine montage).
🎭 LE LAC — PLANNING COMÉDIENS ────────────────────────────────────────────── ────────────────────────────────────────────── 🗓️ Rappel planning comédiens (à communiquer à l’équipe) ────────────────────────────────────────────── • Maxime (Mathias) & Victor jeune (Antonin Pichon) — tournage vidéo : **mai / juin 2026**. • Victor âgé / Fred — tournage vidéo : **hiver 2026**.
🧭 PRODUCTION — LE LAC ────────────────────────────────────────────── 🎨 Esthétique & intention sensorielle Beauté maîtrisée : acteurs, lumière naturelle, plans épurés, eau comme matière mentale, fréquences chaleureuses. Équilibre, fluidité, précision. > “Le film doit pouvoir être regardé les yeux fermés.” ────────────────────────────────────────────── ⚙️ Logistique • Lieu : Sillé-le-Guillaume (Sarthe) — extérieurs naturels (lac, clairière) + café réel • Équipe : env. 12 pers. (chef op, 1er assistant, DIT, son binaural, perche, régie, drone, lumière, mise en scène) • Déplacements : véhicules légers ; alternance extérieurs matin/fin de journée + post-captation son • Autorisations : mairie, Parc Régional Normandie-Maine, accès lacustres, drone • Hébergement & régie : hébergement local ; eau/boissons chaudes ; déjeuners froids ; collations • Écologie & quiétude : respect des zones sensibles, discrétion sonore, tri
🎞️ RÉFÉRENCES FILMIQUES & MUSICALES — LE LAC ────────────────────────────────────────────── 🎬 Références cinématographiques • *Le Talentueux Mr Ripley* — fascination, duplicité, meutre. • *A Tale of Two Sisters* — subjectivité du souvenir, réinvente son souvenir pour survivre 🔊 Référence sonore centrale • *The Substance* (Coralie Fargeat) — traitement immersif et physique du son : textures organiques, dynamique, silence dramatique. → Repère principal pour le mixage et le design sonore, en volume. - Woob / Futur sound of London : futur ambient contemplative
🎬 1. BAR (hiver) Plan 1 — Plan fixe sur le verre, condensation, gouttes qui glissent lentement. Plan 2 — Gros plan : main de Victor (âgé) allumant le briquet, léger souffle sonore. Plan 3 — Reflet d’eau mouvante dans le miroir derrière le comptoir. Plan 4 — Contrechamp : visage de Victor, éclairé par la flamme. Plan 5 — Insert : flamme qui s’éteint, bruit du briquet amplifié, transition sonore vers l’eau. 🌊 2. LAC (été) Plan 1 — Plan drone d’ensemble : lac immobile, seul Mathias nage. Plan 2 — Plan serré sur les épaules de Mathias qui émergent de l’eau. Plan 3 — Champ/contrechamp : Victor jeune observe depuis la berge. Plan 4 — Gouttes d’eau tombant au ralenti sur la surface — motif sonore. Plan 5 — Contre-plongée aquatique : Mathias sous l’eau, rayon de lumière. Plan 6 — Transition : plan fixe sur la berge vide, seul le bruit du vent reste. ☁️ 3. BORD DU LAC Plan 1 — Plan moyen : Mathias torse nu se sèche, serviette blanche. Plan 2 — Victor tente d’allumer sa cigarette, le briquet refuse. Plan 3 — Mathias s’approche, sourit, allume pour lui. Plan 4 — Gros plan : flamme entre eux deux, chaleur qui vacille. Plan 5 — Plan serré sur leurs regards qui se croisent puis se fuient. 🃏 4. CLAIRIÈRE Plan 1 — Plan large : trois jeunes autour d’une couverture, ambiance solaire. Plan 2 — Mains qui battent les cartes (motif sonore rythmique). Plan 3 — Rires, légèreté, une ombre passe sur le visage de Mathias. Plan 4 — Champ/contrechamp : Victor et Mathias, tension naissante. Plan 5 — Mathias se lève brusquement, part en silence. Plan 6 — Les cartes restent sur la couverture, battement feutré en écho. 🌾 5. ERRANCE DE MATHIAS Plan 1 — Travelling lent : Mathias marche à travers les herbes hautes. Plan 2 — Insert : herbes caressées par ses doigts, souffle du vent. Plan 3 — Gros plan : oiseau mort, sang frais. Silence absolu. Plan 4 — Mathias s’immobilise, entend un bruit hors champ. Plan 5 — Caméra tremblée : il tourne la tête. Gros cut. 🍸 6. RETOUR AU BAR Plan 1 — Même décor qu’ouverture : Victor, plus fatigué, verre vide. Plan 2 — Plan sur le miroir : silhouette floue passe derrière. Plan 3 — Gros plan sur le reflet du briquet. Plan 4 — Silhouette indistincte disparaît dans le reflet. Plan 5 — La flamme s’éteint lentement, fondu sonore vers silence. 👕 7. MAGASIN DE FRIPES Plan 1 — Plan général du magasin de fripes, ambiance douce, lumière dorée. Plan 2 — Victor essaie une veste trop grande. Plan 3 — Mathias s’approche, ajuste le col, leurs visages se rapprochent. Plan 4 — Miroir : deux reflets, légèrement décalés. Plan 5 — Victor esquisse un sourire, gêné — mensonge en germe. 💡 8. FÊTE Plan 1 — Flash stroboscopique, foule indistincte, musique saturée (Daft Punk "Rolling And Scratching - like". Plan 2 — Mathias et Victor dansent enivrés, pas forcement ensembles, sourire sincère. Plan 3 — L'intru de la clairière s’approche de Mathias. Plan 4 — Ralenti : Victor observe, visage fermé. Plan 5 — Champ vide : Mathias a disparu dans la foule. Plan 6 — Écho sonore des basses — transition vers l’eau. 🌫 9. EAU MIROIR Plan 1 — Plan large, symétrique parfait, lac calme sans vent. Plan 2 — Mathias entre lentement dans l’eau, silence complet. Plan 3 — Plan rapproché : reflet du ciel se déforme. Plan 4 — Plongée verticale : éclaboussures, immersion. Plan 5 — L’eau redevient lisse, silence. Plan 6 — Seul reste le miroir du ciel, fondu vers obscurité. ⚫️ 10. FINAL Plan 1 — Retour au bar : Victor fixe son reflet. Plan 2 — Le miroir vacille, image double. Plan 3 — Fondu sonore : le souffle du lac revient. Plan 4 — La lumière s’éteint. Plan 5 — Écran noir, silence total.
🎵 SOUNDTRACK — LE LAC ────────────────────────────────────────────── Sélection de morceaux issus de la bande originale du film *LE LAC*, composés et produits par **Vincent Bastille**. 1. Vincent Bastille — Borderline (Final) → Thème principal du film, motif récurrent (briquet / souffle / miroir) 2. Vincent Bastille — Lazare (générique de fin) → Fermeture du récit, fusion du son et du silence. Référence à la renaissance. 3. Vincent Bastille — Sidreal (scène de sèches) → Rythme suspendu, respiration du film. Scène centrale (forêt / clairière). 4. Vincent Bastille — Intro drone lac (Mathias) → Texture lente et profonde, thème de l’apparition de Mathias. ────────────────────────────────────────────── 🎧 Note d’écoute Cliquez sur ▶️ dans la version interactive pour écouter chaque extrait. (Aucun autoplay.)
🧠 STORYBOARD — LE LAC ────────────────────────────────────────────── 🎞️ Scènes clés ────────────────────────────────────────────── 1️⃣ Scène 01 — Café (hiver) Victor 50 ans, assis dehors. Buée sur la vitre, espresso, cigarette. *Le tintement de la cuillère glisse vers le souffle du vent.* 2️⃣ Scène 02 — Lac (drone vertical) Drone vertical ; Mathias au centre du cadre, ride légère. *Présence calme, l’eau est la matière du souvenir.* 3️⃣ Scène 03 — Macro 85 mm Gouttes sur la peau, reflets ; diffusion douce. *Le corps devient paysage lumineux.* 4️⃣ Scène 04 — Clairière (jeu de cartes) Les deux assis en tailleur sur une couverture, rient et jouent. *Rayon de soleil direct sur Mathias (cheveux très courts), caméra à hauteur de tête, 50 mm.* 5️⃣ Scène 05 — Symétrie au couchant Miroir parfait, vent nul ; la surface se brise doucement. *Plan contemplatif, score en valse mélancolique.*
🎬 TO-DO LIST — LE LAC (ordre chronologique & prioritaire) ────────────────────────────────────────────── 1️⃣ PRÉPARATION IMMÉDIATE — NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2025 • Finaliser l’équipe technique complète (chef op, son, régie, maquillage, déco, drone). • Confirmer la disponibilité de Frédéric Radepont et Maxime Dauney. • Établir le plan de tournage complet dès que possible (priorité haute). • Obtenir toutes les autorisations : mairie, Parc Normandie-Maine, drone, tournage lac. • Réserver hébergements et véhicules — échéance : **15 décembre 2025**. • Boucler le financement et dépôt dossier CNC + partenaires locaux — échéance : **30 décembre 2025**. ────────────────────────────────────────────── 2️⃣ PRÉ-PRODUCTION — HIVER 2026 • Tournage de Frédéric Radepont (Victor 50 ans) — scènes intérieures café — **février 2026**. • Enregistrement sons ambiants (hiver, vent, intérieur) pour mixage futur. • Préparation de la bande originale (Vincent Bastille) — maquettes + tests binauraux — **mars 2026**. • Finaliser storyboard, shot-list et repérages précis avec chef op. ────────────────────────────────────────────── 3️⃣ TOURNAGE PRINCIPAL — ÉTÉ 2026 • Tournage de Maxime Dauney (Mathias) + Victor jeune — scènes lac / clairière — **mai-juin 2026 (3 jours max Impératifs Maxime). • Captation drone Inspire 3 + plans symétriques du lac. (Réussite obligatoire. Temps de travail plus large. • Prises son hydrophones + wildtracks nature. • Prévoir 1 jour de secours météo. ────────────────────────────────────────────── 4️⃣ POST-PRODUCTION — JUILLET → AOÛT 2026 • Montage image & son (mixage 5.1 + version binaurale). • Étalonnage final + corrections lumière / drone. • Création affiche + teaser pour festivals. • Soumission du film au **Festival Chéri Chéri** — date limite : **31 août 2026** (à vérifier). ────────────────────────────────────────────── 5️⃣ DIFFUSION — AUTOMNE 2026 • Envoi du film finalisé aux festivals (CNC, Arte Shorts, Angers Premiers Plans, etc.). • Préparer version sous-titrée et DCP pour projection. • Organisation projection locale (Cité du Film / Créapolis / Le Mans). © Spectra Media — *LE LAC*